La lettre d'une aventurière

Chaque mois, un récit d'aventure féministe et solitaire, par Marie Albert

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Par Marie Albert
7 juin · 3 mn à lire
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🌊 Je survis à la noyade

Je panique avec l'eau jusqu'au cou, la marée monte très vite et le courant m'empêche d'avancer.

Bonjour,

Je m’appelle Marie Albert et je suis une aventurière, journaliste et autrice féministe.

Aujourd’hui, je vous raconte comment j’ai frôlé la noyade en Bretagne.

Chaque mois, je vous propose un récit d'aventure féministe et solitaire, à la première personne.

Photo tous droits réservés © Marie AlbertPhoto tous droits réservés © Marie Albert

3 septembre 2020 : j’ai peur de mourir. Bientôt, je n’aurai plus pied et mon sac à dos m’entraînera sous l’eau. Piégée au milieu de la baie, je vois la marée monter trop vite, en cette fin de journée d’été. Je marche dans l’eau entre Saint-Jacut-de-la-Mer et Saint-Cast-le-Guildo, dans les Côtes-d’Armor.

Seule, je traverse le bras de mer qui me paraissait peu profond de loin. En fait, l’eau froide me caresse maintenant le cou. Je porte mes vêtements, chaussures et sac à dos de dix kilogrammes, sans oublier les bâtons de marche. Je tente d’avancer vers la côte opposée et de sortir de la baie.

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